Reprendre une savonnerie : les défis auxquels j'ai été confrontée
- Emeline
- 10 juin
- 2 min de lecture

Quand j’ai décidé de reprendre une savonnerie artisanale déjà existante, je pensais gagner du temps. Et c’est vrai… mais j’ai aussi découvert des défis. Voici ce que j’ai appris pendant ces premiers mois d'activités , pour t’aider si toi aussi, tu rêves de te lancer dans l’artisanat.
Reprendre ce n'est pas simplement continuer
Même avec une base solide, une reprise demande de comprend l'ADN de l'entreprise, ses produits, sa clientèle, son image... et de décider ce qu’on garde, ce qu’on transforme, ce qu’on crée.
Ce que j’ai appris : il faut du temps pour s’approprier un projet qui n’est pas 100 % le sien au départ. Et j'apprends encore ...

L’administratif peut être un labyrinthe
Reprise d’activité, changement de statuts, transfert des dossiers réglementaires cosmétiques, logistique, fournisseurs…
Ce que j’ai appris : tout reprendre, c’est faire un audit complet, et parfois repartir de zéro sur certains aspects.
L’image de marque, ça se retravaille
Même avec une clientèle existante, il a fallu réaffirmer mes valeurs, clarifier ma communication, refondre certains visuels, et oser mettre ma touche personnelle.
Ce que j’ai appris : une marque évolue avec la personne qui la porte.
Le lien client se mérite
Il ne suffit pas d’annoncer “j’ai repris l’entreprise” pour que les gens achètent. Il faut se présenter, gagner la confiance, et apporter une nouvelle énergie sans tout chambouler.
Ce que j’ai appris : l’humain est au cœur de tout. Être proche de ses clients fait toute la différence.
On a envie de tout refaire… mais on ne peut pas tout faire d’un coup
Nouveaux produits, nouveaux packagings, site web, photos, réseaux sociaux… la liste est (très) longue.
Ce que j’ai appris : il faut prioriser, choisir ses combats, et avancer pas à pas. C’est OK d’y aller doucement.

L’entourage ne comprend pas toujours
Quand on choisit de reprendre une savonnerie — ou de créer quoi que ce soit d’artisanal — on fait un pas de côté. On quitte parfois un emploi “stable”, un salaire plus confortable, une routine rassurante. Et autour de soi, tout le monde ne comprend pas ce choix.
Ce que j’ai appris : il faut être prêt à assumer ses décisions, même quand elles bousculent les normes. Certains ne verront que le risque, pas la passion. Et ce n’est pas grave : le plus important, c’est d’être aligné avec soi-même.
Pour résumé, on a l'impression de prendre un train qui roule à toute allure . Quand on reprend une entreprise, on arrive dans une aventure déjà en cours. Il y a une clientèle, des habitudes, des produits qui existent… sauf que pour moi, c’était tout nouveau. Il faut à la fois comprendre les rouages, apprivoiser les outils, s’approprier les formules, tout en gérant les commandes qui continuent à tomber. Pas vraiment le temps d’avoir une vraie phase d’observation : il faut prendre ses marques — et vite. C’est à la fois existant… et un peu vertigineux !
Mais le bonheur n'a pas de prix !
Comentarios